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Palmers-Lejaby dans la tourmente

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25 oct. 2011

Palmers à vendre, sans Lejaby. Telle est l'information publiée en ce début de semaine par le quotidien autrichien der Standard. Réputé sérieux, il affirmait ce lundi que les actionnaires de Palmers Lejaby Holding ont décidé de vendre Palmers Division seul. Le lendemain, mardi 25 octobre, le feuilleton continuait avec l'évocation d'une possible demande en redressement judiciaire des activités françaises, donc Lejaby.

Palmers, Lejaby
palmers.at


Les fonds Quadriga, qui détient 55% du capital du groupe de lingerie, 21 Zentrale Partner, qui détient 23%, et Lead Equities, avec 18%, n'ont pas souhaité commenté l'information. Ils ne l'ont pas démenti non plus. Palmers, qui a repris Lejaby en 2008, ne souhaiterait plus injecter d'argent dans la société. Lejaby a eu de grands conflits sociaux en France en 2010 suite à une procédure de délocalisation en Tunisie. Celle-ci est intervenue juste avant le printemps arabe et a conduit à d'importants retards de livraison!

Der Standard, toujours, évoque ce mercredi comme date où les managers français doivent présenter leurs projets aux actionnaires de la holding. Affaire à suivre.

Pour rappel, l'entreprise autrichienne avait racheté le fabricant français au groupe américain Warnaco pour 45 millions d'euros. Acquéreur et vendeur sont depuis engagés dans une procédure judiciaire devant la justice française. Palmers veut en effet obtenir une réduction du prix d'achat, estimant que Warnaco n'a pas respecté le contrat.

Numéro un en Autriche, Palmers veut continuer son expansion en Allemagne, en Europe de l'Est et en Italie. Le groupe autrichien espère pouvoir augmenter son chiffre d'affaires (162 millions d'euros en 2010/2011) de 15 millions d'euros dans les trois années à venir.

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