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5 sept. 2015
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Philippe Brocart (Maison&Objet) : "Un salon physique a un bel avenir s’il sait créer de la valeur ajoutée autour du salon"

Publié le
5 sept. 2015

Maison&Objet, qui se tient jusqu’au mardi 8 septembre au parc des expositions de Villepinte, s’est donné une nouvelle organisation de l’offre par pôle plutôt que par filière. Le salon ne manque pas non plus de projets. A l’international et dans le digital notamment. Philippe Brocart, son dirigeant, les détaille pour FashionMag.com.


Philippe Brocart - Jacques Gravart


FashionMag.com : Vous avez décidé de changer l’organisation du salon en répartissant les exposants en trois grands pôles – Maison et son offre globale de décoration déclinée par univers, Objet, sorte de concept store du salon dans lequel entre l’offre « mode », et Luxe, Design et Architecture d’intérieur. Pourquoi avoir abandonné une organisation par filière type décoration, linge de maison, art de vivre autour de la table… ?
 
Philippe Brocart : Maison&Objet doit tenir compte de l’évolution du marché et de son visitorat. Il y a quinze ans dominaient parmi les visiteurs les détaillants spécialistes de la maison et de la déco. Aujourd’hui, on constate deux grands changements : il y a toujours évidemment des boutiques déco, mais il y a de plus en plus de concept stores avec un assortiment diversifié, qui proposent des fragrances, des accessoires de mode, des objets déco, etc. Si le visitorat ne progressera plus vraiment en matière de retail, il y a des progressions fortes de ces concept stores alors que les boutiques traditionnellement déco régressent. De l’autre côté de l’échiquier, on constate une très forte progression de ce que l’on appelle la prescription parmi le visitorat. Cela concerne les architectes, bien sûr, les hôtels, la restauration, etc. Cet ensemble pèse aujourd’hui 40 % du visitorat et nous estimons que les marges de progression sont importantes sur ce secteur.

FM : Cela vous a conduit à reclasser les marques…
 
PB : De fait, c’est énorme, sur 3 300 exposants, 2 000 ont changé d’implantation. C’est important que le salon bouge de l’intérieur. C’est bien même pour le visiteur qui vit ainsi une manifestation en mouvement dans un monde lui-même en mouvement.
 

Le secteur Fashion


FM : La part du visitorat étranger est très importante dans votre manifestation parisienne, mais vous avez décidé de lancer des manifestations en Amérique du Nord et en Asie. Pourquoi ?
 
PB : D’abord, concernant votre première remarque, c’est vrai que Maison&Objet a un fort taux de visitorat étranger. C’est la moitié des visiteurs qui sont au total d’une session à l’autre entre 70 000 et 80 000. Cela fait donc du monde ! Mais il est logique de chercher des voies de développement. C’est ce que nous avons fait en 2014 en lançant Maison&Objet Singapour et ce mois de mai 2015 en tenant une première manifestation à Miami.
 
FM : Vous êtes satisfait de ces débuts à l’international ?
 
PB : Cela s’est bien passé, comme nous l’espérions. En taille, les deux manifestations se ressemblent. Elles regroupent chacune quelque 300 exposants et entre 10 000 et 11 000 visiteurs. L’idée est de construire des plates-formes régionales. Par exemple, à Miami, il s’agit d’attirer aussi des visiteurs d’Amérique latine. Et ça a marché, ils ont pesé plus de 15 % des visiteurs. Elément important aussi, nous souhaitons dans ces manifestations attirer des exposants régionaux. A Singapour, il y avait 40 % d’exposants asiatiques.
 
FM : Pourquoi le choix de ces deux spots ?
 
PB : C’est simple. Nous voulions des endroits liés au lifestyle, avec un fort impact du design et des industries créatives, et faciles d’accès. A Miami, cela faisait spontanément sens avec les nombreuses manifestations artistiques qui s’y tiennent. A Singapour, les pouvoirs publics font beaucoup d'efforts pour développer la création.
 
FM : Nombre de salons physiques s’intéressent désormais aussi au digital. Et Maison&Objet ?

 
PB : Nous travaillons sur un projet qui sera révélé lors de l’édition du salon de janvier 2016. L’idée est que chaque exposant, déjà répertorié sur le site de Maison&Objet, puisse y faire apparaître son offre, jusqu’à ses nouveautés. Le visiteur et/ou détaillant pourra ainsi prolonger sa visite au salon par une découverte virtuelle de l’offre des exposants. Il n’est pas prévu dans un premier temps une plate-forme de vente. Cela pourra venir dans un second temps. Une  partie de ce service sera intégrée au coût de participation au salon. D’autres feront l’objet d’abonnement en fonction du nombre de produits que l’exposant veut faire découvrir sur le site.
 
FM : On constate depuis quelques temps beaucoup d’interrogations sur la pérennité des salons physiques. Vous êtes confiant ?
 
PB : Bien sûr. Un salon physique a un bel avenir s’il sait créer de la valeur ajoutée autour du salon. C’est le cas par exemple à Paris avec la Paris Design Week. Cela motive des visiteurs étrangers à se déplacer. De même, à Miami, nous avons des partenariats avec des musées…

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