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15 sept. 2014
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Philippe Pasquet (Première Vision) : "Le rapport de force s’est déplacé de l’amont vers l’aval"

Publié le
15 sept. 2014

Philippe Pasquet

Du 16 au 18 septembre, les six salons composant Première Vision Pluriel tiendront leur première édition menée par un organisateur unique. L’aboutissement d’un rapprochement initié des années en amont et le début d’une nouvelle ère pour le rendez-vous, qui devrait cependant rester fidèle à ses fondamentaux. Comme l’explique Philippe Pasquet, président du directoire de Première Vision.

FashionMag.com : D’où est venue cette volonté de réunir des salons dédiés à plusieurs métiers ?

Philippe Pasquet : Il y a eu plusieurs étapes, mais dès le départ une grande cohérence stratégique. Si on remonte en arrière, le modèle de tous les salons professionnels français et italiens était de naître dans le cadre d’organisations professionnelles. Ils devaient pousser les produits sur le marché. Un marketing "push" qui correspondait aux besoins de l’époque. La rupture est venue de l’évolution des marchés, devenus mondiaux. On sait que peu à peu le rapport de force s’est déplacé de l’amont vers l’aval. On en est arrivé à un besoin de marketing "pull" plutôt que "push". Dans notre cas, cette évolution nous a amenés à dire que l’important n’est pas seulement de pousser des tissus et des produits, mais d’avoir une logique en fonction de notre cible, les marques de mode.

FM : D’où cette logique de rapprochement des salons de Pluriel ?

PP : C’est une logique qui s’était mise en place sans en parler plus que cela. Avec Modamont et Indigo, d’abord, et de manière plus significative avec Expofil en 2004 et Indigo en 2005. Là, nous sommes vraiment rentrés dans une logique où la problématique n’est pas de proposer des tissus créatifs aux marques, mais de proposer une offre complète. Le raisonnement derrière est que, quelles que soient les relations avec les autres organisateurs, on n'est jamais aussi cohérent et efficace que quand toutes les opérations sont dans les mêmes mains.

FM : L’objectif étant atteint, faut-il s’attendre à voir PVP ouvrir plus grand ses portes ?

PP
 : Quand on est un salon sélectif, on bride sa croissance, quelque part. C’est évident que si l’on s’ouvrait aux quatre vents, on serait vite plus important. Cependant, on voit que l’an passé plein de salons non-sélectifs ont perdu des exposants. La sélectivité n’est donc pas l’ennemi du développement. Elle nous permet d’avoir un positionnement qui est apprécié du marché. Première Vision a des chiffres extrêmement impressionnants, avec des pertes d’exposants très faibles. Pertes dues aux problèmes économiques des entreprises. Nous avons l’un des plus faibles turnovers d'exposants parmi les salons, et pas seulement dans la mode. Nos chiffres de fréquentation sont meilleurs qu’avant la crise. Je ne dis pas que tous les salons doivent être sélectifs, mais que cela marche pour nous. C’est pour cela que nous n’allons pas élargir la voile dans les années qui viennent. En revanche, nous menons un travail, presque terminé, pour que tout le système de sélection des salons soit homogène, et tiré vers le haut.

FM : Faut-il s’attendre à avoir la marque "Pluriel" utilisée sur d’autres rendez-vous de Première Vision ?

PP :
Sous Première Vision Pluriel, Première Vision partage un certain nombre de produits, documentations et parcours avec les autres salons. En juillet, au salon de New York, nous avons pour la première fois proposé une offre significative d’accessoires. On s’est posé la question d’utiliser ou non le nom Modamont. Cela s’inscrit dans une réflexion globale. Il ne faut pas avoir un fétichisme du nom, car ce qui compte ce sont les valeurs que ce nom cristallise. Nous avons un certain nombre de marques, mais leur utilisation dépend des lieux et du poids des opérations. Au Brésil, nous avons cinq métiers représentés mais un seul nom, par exemple. De son côté, le nom made in France by Fatex ne voulait rien dire car Fatex est axé grande diffusion. Mais made in France by Première Vision se justifie par un axe commun vers le haut de gamme. L’utilisation des noms est une question pragmatique.

FM : Première Vision fera ses premiers pas à Istanbul en octobre. Quelles sont vos attentes ?

PP : Nous visions les 150 exposants, et c’est ce qui composera à peu près notre offre. C’est une bonne sélection. C’est là où un acteur comme PV apporte un plus. Cela témoigne de l’intérêt d’entreprises internationales pour une manifestation de ce type, qui affiche ses ambitions à la fois pour le marché turc et sur l’utilisation d’Istanbul comme un hub pour toucher l’international. Avec un niveau d’offre internationale comme la Turquie n’en a jamais connu. C’est une place d’attraction pour nos métiers et pour toute une série de pays limitrophes. Les autorités locales (politiques, ville, fédérations locales) le voient d’un bon œil, car ils voient que notre présence donne une dimension différente à l’opération. On n'est pas vu comme des gens venant manger dans leur assiette.

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