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Publié le
3 mai 2011
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Pierre Cardin prêt à vendre son groupe pour 1 milliard d'euros

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AFP
Publié le
3 mai 2011

PARIS, 3 mai 2011 (AFP) - Le couturier français Pierre Cardin, qui a décliné son nom sur des centaines de produits allant des chemises à l'eau minérale en passant par l'immobilier, se dit prêt à vendre son entreprise pour un milliard d'euros, mais ce prix est bien supérieur aux estimations des banques.

Pierre Cardin
Le couturier et industriel Pierre Cardin, lors d'une conférence de presse, le 9 novembre 2010 à Tokyo (Photo Yoshikazu Tsuno/AFP/Archives)

"Je veux le vendre maintenant", a déclaré le styliste dans un entretien publié sur le site internet du quotidien américain le Wall Street Journal.

"Je sais que je ne serai plus là dans quelques années (mais) les affaires doivent continuer", explique le couturier, 88 ans, qui n'a pas d'héritier.

Il pose une condition à cette vente: rester aux commandes artistiques de sa maison. "Je veux rester le directeur de la création (...) Ce serait dans l'intérêt de la réputation de la marque", ajoute celui qui fut le premier couturier à s'installer au Japon en 1957 et à défiler à Pékin en 1979.

Mais la somme réclamée par Pierre Cardin, qui a déjà par le passé évoqué son souhait de dételer, est largement supérieure aux estimations des banques, qui évaluent son empire à 200 millions d'euros.

Les ventes réalisées sous le nom Cardin ne sont pas connues, la société n'étant pas obligée de les publier car n'étant pas cotée en Bourse.

"Une marque comme Cardin ne s'apprécie pas comme une marque ordinaire parce qu'elle est intégralement donnée en licence". Donc le prix se détermine en multipliant le montant des royalties touché par le groupe, explique à l'AFP Pierre Mallevays, responsable du cabinet spécialisé Savigny Partners.

"Si je demande 10 millions d'euros par produit, ce qui est rien, par pays, multiplié par 1.000 (...). En gros, 1.000 produits, 100 pays, c'est comme ça que je calcule, ce n'est rien", explique de son côté M. Cardin.

Pierre Cardin
Des modèles de la collection printemps-été 2011 de Pierre Cardin, présentés le 29 septembre 2010 à Paris (Photo Patrick Kovarik/AFP/Archives)

En France, où elle revendique employer 450 personnes, la griffe n'a plus qu'une seule boutique en son nom, mais elle gère 500 à 600 licences dans le monde. Elle a été l'un des pionniers de la licence, qui s'est depuis imposé dans l'univers de la mode: un contrat confiant la fabrication de produits à une entreprise tierce en échange de royalties pour l'utilisation du nom.

Le nom de M. Cardin ou celui de son restaurant Maxim's est ainsi accolé à une variété étonnante de produits, de l'eau minérale aux parfums.

Pour M. Mallevays, "financièrement, Pierre Cardin est une très belle affaire car toutes ses licences génèrent beaucoup de royalties".

Pour l'instant aucun acquéreur potentiel ne s'est déclaré. Mais nul doute que le groupe pourrait susciter des convoitises.

Le groupe américain Iconix Brand pourrait être intéressé selon des sources proches du dossier. Les noms traditionnels comme LVMH ou PPR un peu moins, "car ils veulent contrôler les marques qu'ils exploitent. Or Pierre Cardin a donné une multitude de licences", ajoute-t-on.

En 2009, celui qui dit faire partie des cinq Français les plus célèbres, avait vendu 32 licences textiles et accessoires en Chine -- mais pas sa marque -- aux sociétés Jiangsheng Trading Company et Cardanro pour 200 millions d'euros.

"Pierre Cardin est une marque qui a parfois été un peu trop exposée, trop utilisée, trop franchisée et d'une certaine manière il y a eu dilapidation d'un capital immatériel formidable", a regretté Laurent Habib, président de l'Observatoire de l'Immatériel sur la radio BFM Business.

Pierre Cardin qui a fêté 60 ans de création l'année dernière avec un défilé-fleuve, a dessiné et édité de nombreux objets de décoration dès la fin des années 50, notamment ses "sculptures utilitaires", meubles aux formes très contemporaines prolongeant ses vêtements futuristes.Par Luc OLINGA

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