Revenu en France, Atol prône un soutien plus franc aux relocalisations

C'est généralement un adieu, presque jamais un au-revoir : les cas de relocalisation en France d'activités un temps délocalisées restent très rares. Parmi les quelques entreprises ayant fait ce pari, les opticiens Atol - qui ont relocalisé en 2005 dans le Jura une partie de la production délocalisée en Chine - se veulent désormais les chantres d'une politique active d'incitation au retour de ceux qui ont « succombé au chant des sirènes ».

Si la TVA sociale est « un premier pas », Atol invite le gouvernement à aller plus loin, en instaurant un allégement de cotisations sociales durant les vingt-quatre premiers mois de retour en France, une franchise d'impôts sur les 50 000 premiers euros de bénéfices générés et la création de fonds d'investissement spécialisés dans l'accompagnement au retour en France.

Atol prône par ailleurs un « accès facilité » des PME aux marchés publics et, d'une manière plus large, invite le gouvernement à « rendre ses lettres de noblesse au "made in France" ».