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21 janv. 2022
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Riccardo Grassi: "Les Asiatiques ne viendront pas en Europe pendant encore 12 mois"

Publié le
21 janv. 2022

Cofondateur du célèbre showroom milanais Studio Zeta, Riccardo Grassi a lancé sa propre structure en 2012, de près de 4.000 mètres carrés, qui distribue 35 marques créateur haut de gamme, dont 15 jeunes labels, parmi lesquels Officine Générale, Carolina Herrera, Erdem, Khrisjoy, Act N°1, Federico Cina, Alessandro Vigilante et Acheval. Du haut de son expérience du secteur de trente ans, il nous livre sa vision du marché en ce moment encore confus et compliqué pour la mode.


Riccardo Grassi - DR


FashionNetwork: Comment se porte le marché du luxe?

Riccardo Grassi:
Pour ce qui concerne les marchés domestiques, les ventes sont reparties à peu près partout. Aux Etats-Unis, en particulier, les ventes omnicanales, qui mélangent physique et online, sont en train d’exploser. Le problème pour les marques européennes est comment atteindre les acheteurs internationaux.

FNW: Comment s’est passée cette Fashion Week masculine milanaise pour les ventes?

RG :
A Milan, nous avons vu très peu d’acheteurs. Seulement des Européens, dont des Allemands, mais pas de Russes. Manquaient aussi tous les Asiatiques. Pendant douze mois encore, ils ne vont pas venir en Europe. Mais ils achètent en ligne. Moins, mais au moins ils maintiennent un minimum de commandes.

FNW: Quels conseils donnez-vous aux jeunes marques?

RG: 
Avec l’importance prise par le digital, elles doivent absolument soigner les outils qu’elles ont à disposition avec des collections claires et faciles à vendre, du contenu en ligne, des lookbooks bien préparés, etc. C'est primordial.

FNW: Que cherchent les acheteurs des enseignes multimarques en ce moment?

RG:
Il y a une grande attention envers les produits particuliers, un peu spéciaux. Dans le luxe, il y a aujourd’hui moins de limites sur le prix, par rapport au passé. Les gens veulent acheter de belles pièces. Des aspirations que l’on trouve un peu partout dans le monde.

FNW: Quels sont les acteurs du secteur qui s’en sortent le mieux?

RG:
Les boutiques qui ont une histoire et connaissent leur métier. Les consommateurs cherchent désormais des vendeurs en qui ils puissent avoir confiance, qui sachent bien les conseiller.

FNW : Qu’est-ce qui se vend le mieux?

RG:
Les consommateurs veulent de la mode et de la qualité. Les grands classiques sont en train d’exploser. Les entreprises leaders et les grandes maisons marchent très fort. Le prêt-à-porter féminin se porte très bien aussi. Il y a une demande pour tout ce qui est très féminin. On cherche un peu le nouveau sexy, y compris dans le classique, la féminité exprimée dans toute sa dimension. Il y a beaucoup de couleurs aussi. Enfin, l’outerwear (vêtements d'extérieur, nldr) continue d’avoir le vent en poupe, la pièce à manches importante, les doudounes. S’il doit dépenser, c’est sur ce genre de pièces que préfère investir le client.

FNW: Vous aurez un showroom à Paris pendant la Semaine masculine?

RG:
Non. Sans la présence des Asiatiques, cela n’a pas de sens de venir à Paris. Il y a un vrai blocage en ce moment de la part des acheteurs asiatiques. Ils ne se déplacent pas.

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