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14 déc. 2012
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Robert Dodd: "J’adore les belles endormies"

Publié le
14 déc. 2012

Quelques mois après avoir signé la licence de distribution-marketing-presse pour la marque de chaussures Superga pour le marché français, le showroom trouve de nouveau un accord avec le groupe italien BasicNet. Cette fois c’est K-Way que Robert Dodd et ses associés reprennent pour le marché français. Les entrepreneurs reviennent sur ce choix stratégique de développer des licences sur le marché français. Le showroom mise aussi sur le développement de boutiques de certaines marques de son portfolio, sans pour autant abandonner sa relation avec les multimarques.


Laurent Goupil, directeur commercial et Robert Dodd, PDG, du showroom Robert Dodd. Photo Fashionmag.com..


FashionMag.com: Vous venez d’enregistrer la signature d’une licence de distribution de la marque K-Way sur le marché français. Pourquoi avoir opté pour cette marque et quels sont ses positionnement et potentiel sur le marché français ?
Laurent Goupil: C’est forcément intéressant. C’est une marque française avec une belle histoire et qui a un taux de notoriété de quasiment 100%. En Italie, BasicNet, propriétaire de la marque, a positionné K-Way aux côtés d’une marque comme Moncler. Nous, nous la travaillerons plutôt aux côtés des APC, Woolrich, Acne ou Edwin, pour le denim. L’ambition est d’affirmer ce positionnement sur les deux-trois premières saisons.

FM: Pourtant l’image historique de K-Way n’est pas forcément haut de gamme...
LG: C’est pourquoi le modèle de BasicNet, avec une licence distribution-presse-marketing, est un atout. Nous sommes là pour construire. L’accord court sur cinq ans et il nous permet de travailler la distribution mais aussi de maîtriser en parallèle l’image et de travailler cela en parallèle. La volonté de la marque est vraiment de travailler des coupes urbaines et techniques.

FM: En juin vous aviez déjà signé avec BasicNet le même type de licence pour les chaussures Superga. Pourquoi ?
Robert Dodd: Nous cherchions des marques avec une histoire forte. Superga a 100 ans, est la marque de basket en toile derrière Vans et Converse et a eu une belle notoriété. A la fin des années 1990, elle a atteint 20 millions d’euros de chiffre d’affaires pour retomber à un demi million il y a 4 ans et 3 millions aujourd’hui. J’adore les belles endormies. Mais il faut être patient. Nous sommes sur le redressement. Cela passe par une stratégie pour recréer l’image avec une distribution qui cible d’abord le haut de la pyramide.

FM: Mais vous auriez pu racheter une marque ou être distributeur. Pourquoi ces licences ?
RD: Le business model est réellement intéressant. Je ne suis pas expert de la production, aussi je préfère faire confiance à un partenaire et je trouve intéressant qu’il soit européen. Par contre, en tant que licencié, j’ai un accès direct aux collections en sortie d’usine. Mes marges sont donc plus intéressantes qu’en étant simplement distributeur.

FM: Le showroom est un acteur de la distribution des marques premium. Vous comptez stopper cette activité ?
RD: Non pas du tout. Il y a de moins en moins de multimarques, mais les indépendants existeront toujours. Le rôle du distributeur est important car, pour avoir une stratégie pertinente sur un marché, il faut une structure locale. Plus que surfer sur la crème de la crème, le distributeur va rechercher les futures boutiques clés du marché. Nous sommes en train de réorganiser nos marques par univers avec un premier showroom dédié aux marques premium féminines. Cacharel est sortie mais nous avons des marques comme J Brand, 7 For All Mankind, Versace, et des arrivées que nous officialiserons bientôt. Dans notre autre showroom, nous présentons les marques sporstwear chic avec Woolrich, La Martina, K-Way, Superga…

FM: Mais vous ne vous arrêtez pas à la distribution, vous prenez en main le développement de boutiques. Pourquoi ?
RD: Nous avons débuté il y a trois ans. Le fait de débuter la franchise c’est une vision à long terme. Le jour où une marque baisse, cela permet de la consolider et de préserver son image en continuant de présenter l’étendue de son offre. Nous avons toujours été distributeurs et nous avons la conviction que l’avenir se fera avec une complémentarité du wholesale et du retail.

FM: Ce n’est pas tout à fait le même métier…
LG: C’est vrai, en distribution on planifie tout à six mois avec des creux et de fortes périodes d’activité. Avec le retail, nous avons un retour quotidien, cela met une pression sur la nécessité de résultat chaque jour. Mais cela nous donne aussi une crédibilité auprès de nos clients en distribution car nous sommes confrontés aux mêmes problématiques. C’est aussi important car actuellement, le client a encore plus besoin d’être rassuré et cherche de la stabilité. Après nous étions déjà présents en dehors des périodes phares pour garder ce lien avec les clients.

FM: Quel est votre réseau actuel et quelle est votre relation avec les détaillants lorsque vous ouvrez une franchise ?
RD: Aujourd’hui nous développons les boutiques en franchise avec 7 For All Mankind, La Martina et récemment Woolrich. Nous avons huit boutiques finalisées. Notre objectif est de trouver les partenaires retail. L’idée est de ne pas généraliser, La Martina a toute sa place à Saint-Tropez mais je ne vais pas y ouvrir une boutique Woolrich. Les multimarques vont continuer de représenter 70 à 80% de notre activité, aussi quand on ouvre on essaye de le faire avec un partenaire local. Si on décide de le faire par nous-même, on ne va pas ouvrir en face d’une boutique en place.

FM: Quels sont vos projets d’ouvertures ?
RD: Nous pouvons passer de trois à sept marques en franchise. Superga est franchisable. Nous recherchons actuellement sur Paris pour ouvrir une boutique dans le Marais ou vers Les Halles. Pour K-Way, on se donne 12 à 18 mois pour installer une première boutique, idéalement dans le Marais. Au total, on pourrait ouvrir trois à dix boutiques sur cinq ans soit avec un des partenaires, en association ou en direct.

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