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12 juil. 2012
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Robert Lascar: "Il faut donner les moyens à des managers de qualité"

Publié le
12 juil. 2012

Le 4 juillet dernier, le groupe Omnium annonçait la conclusion auprès d’un pool bancaire emmené par Natixis et LCL d’un crédit syndiqué de 160 millions d’euros. Celui-ci apporte notamment les moyens d’assurer la concrétisation du plan Force 17, du nom des objectifs dessinés par le groupe sur la période 2012/2017. Robert Lascar, président d’Omnium, dont la famille est aujourd’hui seule propriétaire du groupe, commente via FashionMag.com, les ambitions de ce groupe parmi les leaders de la distribution spécialisée française.


Robert Lascar
FashionMag.com: Pourquoi avez-vous souhaité engager le groupe sur un crédit syndiqué de cette ampleur ?
Robert Lascar: Nous avions plusieurs objectifs. D’abord évidemment piloter notre refinancement. Le crédit intervient sur ce poste pour 35 millions d’euros. Il s’agissait aussi de remboursement des obligations convertibles. Ensuite, nous mobilisons 55 millions d’euros pour le capex et le relooking des magasins. Enfin, 70 millions d’euros portent sur une ligne de crédit documentaire, avec découvert. Mais derrière tout ceci, il faut comprendre les ambitions du groupe. Aujourd’hui, chaque enseigne est, peut-on dire, sur une nouvelle ligne de départ, avec des managers de qualité. Pour que ceux-ci, et l’entreprise toute entière, puissent exprimer au mieux leurs qualités, il faut leur donner des moyens et avoir des ambitions. C’est le but de Force 17, une feuille de route qui dresse le développement souhaité et possible du groupe jusqu’en 2017.

FM: Mais vous ne craignez pas la crise économique qui domine en Europe ?
RL: Vous pensez bien que nous avons tout étudié. D’abord, en période de crise, il y a des opportunités à saisir. Il faut avoir les moyens de passer à l’acte quand elles se présentent. Par exemple, ces dernières années, certains de nos concurrents ont piloté des LBO déraisonnables. On peut ambitionner de prendre des parts de marché. Nous avons aussi la chance que nos trois enseignes sont très complémentaires et ne sont pas positionnées sur le secteur le plus fragile aujourd’hui et dominé par deux leaders que sont Zara et H&M, c’est-à-dire la jeune femme… Devred 1902 vise le jeune urbain mode. Il n’a pas de concurrents frontaux. Les autres compétiteurs spécialisés masculins comme Celio sont plus casual. Burton of London s’adresse, elle, aux consommateurs, homme et femme, de plus de 45 ans. Là aussi un secteur moins servi par les chaînes. Enfin, Eurodif a la particularité d’être une enseigne mixte mode et maison avec une forte implantation en centre-ville et des prix attractifs.

FM: Vous envisagez d’élargir le groupe en acquérant d’autres enseignes ?
RL: Ce n’est pas notre objectif aujourd’hui. Nous avons déjà fort à faire.

FM: Comment voyez-vous le développement de chaque enseigne ?
RL: C’est très précis dans Force 17. Devred compte aujourd’hui 167 succursales et 67 affiliés. Un rapport deux tiers/un tiers qui est une règle du groupe. L’objectif à horizon 2017 pour Devred 1902 est d’ouvrir 10 succursales dites standard, c’est-à-dire à destination des villes moyennes. L’objectif porte sur l’ouverture de 55 nouveaux affiliés en France. Nous visons parallèlement une dizaine d'ouvertures de succursales internationales. Il est d’ores et déjà prévu des implantations au Luxembourg et au Maroc, à Rabat. Nous visons par ailleurs l’implantation de 36 affiliés internationaux. Nous observons des marchés comme la Russie, les Pays de l’Est et la Chine. L’objectif est d'atteindre 372 points de vente à fin 2017. Il est prévu également bien sûr la rénovation de plusieurs points de vente, 17. Globalement, l’enveloppe au service de Devred porte sur 45 millions d’euros pour ouvrir des succursales et une dizaine de millions pour la modernisation du parc.

FM: Quel est le plan de développement de Burton of London ?
RL: L’enseigne compte aujourd’hui 124 succursales. Nous visons sur les cinq ans 48 ouvertures de succursales et 44 affiliés pour atteindre en 2017 216 points de vente. Le tout exclusivement en France. Pour atteindre cet objectif, l’enseigne dispose de 67 millions d’euros pour ouvrir des succursales et 15 millions pour les rénovations. Plus 4 millions pour des investissements divers.

FM: Enfin, pour Eurodif ?
RL: L’enseigne compte aujourd’hui 80 points de vente. Il n’est pas prévu d’ouvertures. Ce qui n’exclut pas évidemment de savoir saisir telle ou telle opportunité. Par exemple, à Limoges, nous allons nous déplacer pour mieux intégrer l'enseigne au centre-ville. En revanche, nous travaillons beaucoup sur le mix produits et le concept à partir du test réalisé à Nantes qui fonctionne plutôt bien. Notamment, nous avons fait appel au bureau de Nelly Rodi pour repositionner le produit et surtout mettre la mode au niveau de la maison. Ainsi 71 succursales seront rénovées avec des budgets alloués de 100 000 euros pour un relooking simple à 1 million d'euros pour un relooking total y compris du gros oeuvre. Au total, il est prévu 21 millions d’euros pour les rénovations chez Eurodif et 16 millions d’euros pour d’autres investissements dans l’enseigne.

FM: Quel est le chiffre d’affaires du groupe et son évolution ?
RL: Le groupe Omnium a enregistré en 2011 un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, contre 465 millions en 2010. Burton of London a totalisé 130 millions d’euros contre 110 millions, Devred 1902 170 millions contre 142, et Eurodif 200 millions contre 210. Je peux vous dire que les soldes se passent avec, sur les trois enseignes, une croissance de 10% en comparable. Mais, surtout, au-delà des chiffres, chacune des enseignes a beaucoup travaillé son amont et par exemple l’assainissement de ses stocks. Nous nous sentons d’autant mieux armés pour appliquer pas à pas Force 17.

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