Tealer et Asus, la rencontre surprenante du streetwear et du high-tech

Auteur :

Christel Divert

Publié le
21 oct. 2020

Le label de mode urbaine Tealer aime surprendre ses fans et ses clients. Ses fondateurs, Alexandre Alboni et Jeff Sananes, aiment aussi être surpris. Alors quand Asus leur propose un projet de collaboration, ils ne savent pas trop quoi en faire dans un premier temps… jusqu’à ce que l’idée les emballe vraiment.

"C’est un grosse marque internationale, un leader, et ça touche notre cible. En plus, dans l’équipe, certains utilisent leurs PC. Et c’est un projet inattendu. C’est pour tout ça que nous avons accepté mais nous voulions partir sur une proposition innovante", précise Jeff Sananes, cofondateur du label.
 
Dévoilée la semaine dernière, cette capsule comprend une veste zippée réversible avec une face iridescente, un sweat, un tee-shirt et un pantalon transformable en short aux reflets irirsés. Quant au bob conçu pour l’occasion, il est déjà en rupture de stock.

"Nous n’acceptons que les collabs qui nous parlent et qui peuvent étonner", précise Jeff Sananes. L’année prochaine, la marque Tealer est fière d’être le partenaire textile de Warner Bros. Les sorties programmées sont de grosses productions telles que Space Jam 2, The Batman et Matrix 4. La griffe présentera aussi une nouvelle collaboration avec Umbro et reconduira celles avec Schott et Vice.

Cette semaine, la marque parisienne rouvre son magasin de la rue d’Alexandrie, dans le Sentier, au cœur de la capitale. Réagencé, le magasin s’étend désormais sur trois étages (contre deux auparavant). Au sous-sol, Tealer va dévoiler une scène ouverte destinée aussi bien à des DJ, des rappeurs que des rencontres. Un espace sera dédié au jeu vidéo et au streaming. Ce sera le point de départ physique de Tealer Land, le média que la marque lance.
 
Aujourd’hui, Tealer est distribuée par une centaine de revendeurs en France et une cinquantaine à l’international. Du haut de ses neuf ans, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2019. Un résultat qui devrait passer à 3,5 millions d’euros cette année si les ventes se maintiennent. Dès l’année prochaine, elle sera prise en charge par un distributeur français (qui gère aussi Fila en France) pour sa distribution à l’international.
 
En attendant, elle commence à déployer des licences: l’une pour le CBD (molécule présente dans le cannabis), bientôt vendue sur internet, l’autre pour des burgers… agrémentés du même ingrédient, le CBD, avec Munchies, un food truck qui arpente la capitale.