Ter et Bantine laisse Milan pour défiler à Paris

Ter et Bantine débarque à Paris. La marque de prêt-à-porter féminin au style essentiel, qui a défilé à Milan pendant près de vingt ans, a décidé de se transférer dans la capitale française, où son show est programmé ce mercredi 25 septembre à 12h30 au Palais des Beaux-Arts, rue Malaquais.

"Notre marque est une ligne de niche qui a toujours été vue comme une sorte d’alien à Milan pour son type de produit. Désormais nous réalisons 80 % de notre chiffre d’affaires, qui s'élève à 20 millions d’euros, à l'étranger. Nous avons donc jugé préférable nous déplacer là où vont les grands acheteurs, en offrant une meilleure exposition à la marque", explique David Agus, CEO de GFM Industria, qui détient la griffe.

Pour Ter et Bantine, c’est un peu un retour aux sources. Cette ligne haut de gamme, située entre Marni et Lanvin, a été créée en 1992 par la designer bolognaise Manuela Arcari, qui a repris en effet le nom de la marque homonyme lancée puis abandonnée par Chantal Thomass.

Ter et Bantine, qui compte trois showrooms à Milan, New York et Paris, est distribuée en Europe, Amérique, Corée du Sud et Russie, tandis que sa ligne jeune, Hache, également dessinée par Manuela Arcari, défile à New York et est très appréciée en Chine, Japon et Corée.

Le groupe, qui ne souhaite pas développer de réseau de magasins en propre, a fait une exception pour la Corée, où il a ouvert ces six derniers mois, avec le partenaire local Geoam, pas moins de cinq monomarques Ter et Bantine et une boutique Hache, entre Séoul et Busan.

L’entreprise GFM Industria, située à Granarolo Faentino, près de Ravenne, est détenue depuis 2009 par le fonds d’investissement Opera Italia. Au-delà de ses propres marques, elle produit et distribue en licence la ligne italienne Prima Classe by Alviero Martini et l’historique griffe anglaise Daks.

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