"Nous nous sommes longuement interrogés sur le devenir de The Box, mais nous ne voulions laisser personne sur le carreau. Nous travaillons donc à faire de ce salon de l’accessoire un véritable salon complémentaire de Première Classe", explique Sylvie Pourrat, directrice de Première Classe.

Sur la dernière édition du salon The Box

The Box - qui s’est tenu du 2 au 5 mars - a donc été d’abord esthétiquement repensé. Si le salon reste au sein de l’espace Cambon, l’écrin, lui, a quitté le noir pour se parer de blanc. Une initiative appréciée des exposants qui y apprécient le gain de luminosité et de dynamisme. Mais, outre le décor - pensé par Cédric Martineaud -, l’offre a aussi été rééquilibrée. Si, auparavant, 80% des exposants proposaient du bijou, cette session a laissé place à plus de marques de foulards et de sacs, et de chaussures.

Au première étage, Calvin Klein présentait ainsi sa collection conçue par Raphael Young, une ligne de souliers destinée aux boutiques de la marque et pour la première fois aux multimarques. "L’objectif est de permettre aux acheteurs de Première Classe de faire quelques mètres et d’avoir accès à une offre complémentaire pour leurs boutiques sur un second salon", détaille Sylvie Pourrat.

Un renouvellement de l’offre rendu possible car seulement 30% des exposants présents sur la dernière édition de The Box sont revenus. "Il y a bien sûr les déçus des éditions précédentes, mais surtout une conjoncture difficile qui en a découragé plus d’un". Parmi les 100 exposants présents, se trouvaient alors des habitués de la première session de Première Classe, mais aussi des exposants qui n’étaient plus revenus sur The Box depuis quelques éditions comme la marque de bijoux Culoyon qui vient d’intégrer le Bon Marché ou des nouveaux comme Elise Lin.

La jeune femme qui participait au salon avec sa marque de sacs Mila Louise explique notamment: "Il y a eu pas mal d’échanges et de bons contacts". Des exposants qui notent toutefois une faible fréquentation lors de la première journée et des visites un peu trop par "vagues".

Il est cependant trop tôt pour augurer de l’avenir de ce salon. D’autres réajustements sont prévus et un premier bilan auprès des exposants et acheteurs sera évidemment effectué.