The North Face et Columbia accusés de violation de brevet par Cocona Natural Technologies

Auteur :

Obi Anyanwu

Traduit par
Lionel Tixeire

Publié le
11 mai 2017

Columbia Sportswear et The North Face sont accusés de violation de brevet par Cocona Natural Technologies. Cette dernière a en effet entamé des poursuites judiciaires contre les deux marques concernant la commercialisation de produits intégrant des particules actives, qui utiliseraient sa technologie brevetée « 37.5 ».

Le brevet, qui a été déposé par Cocona en 2015, permet de fabriquer une membrane renforcée par des particules actives, où la couche interne d'un tissu « hardshell » est remplacée par un tissu imprimé fonctionnel. Cette technologie est utilisée dans le secteur de l'habillement outdoor, grâce à un tissu de 2,5 couches, où la troisième couche est remplacée par une couche imprimée. La technologie brevetée de Cocona remplace cette traditionnelle couche imprimée par un tissu fonctionnel imprimé.

« Cocona souhaite avant tout instaurer des relations d'affaires mutuellement bénéfiques avec des partenaires intéressés par notre technologie exclusive, qui peut être utilisée pour un éventail d'application. Toutefois, quand une entreprise utilise sans permission notre technologie brevetée, Cocona n'a pas d'autre choix que de porter ce cas devant les tribunaux », a précisé Jeff Bowman, le PDG de Cocona. 

Cocona a précédemment travaillé avec The North Face pour le développement de tissus de haute performance contenant des particules actives. L'entreprise de technologies pour l'habillement avait transféré la propriété du nom FlashDry à The North Face, lorsque ce dernier était encore un de ses clients. Carhartt, First Lite, Trek, Mavic, Ride, Sun Mountain et Rip Curl sont quelques-unes de entreprises qui utilisent légalement la technologie d'imprimés fonctionnels de Cocona.

Selon Jeff Bowman, « en tant qu'entreprise technologique qui a déposé des douzaines de brevets, nous nous devons de défendre fermement notre propriété intellectuelle contre des entreprises qui souhaitent exploiter sans permission les technologies patentées de Cocona ».