Tranoï ajoutera à ses lieux en 2016 la Cité de la Mode

Tranoï s’apprête à investir un nouveau lieu en 2016. Le salon référence parisien débarque à la Cité de la Mode et du Design dès les Tranoï Homme et Tranoï Preview de janvier prochain. Un lieu qu’il occupera parallèlement au Palais Brongniart bien sûr.

En mars, lors de la fashion week féminine, Tranoï s’installera au moins sur trois lieux : toujours la Bourse et le Carrousel du Louvre, mais aussi la Cité de la Mode. Le cas d’Artcurial, au rond-point des Champs-Elysées, que le salon parisien occupe aussi durant les fashion weeks féminines, ne serait pas tranché.
 
Une des raisons de cette nouvelle installation est le lancement de travaux à la mi-2016 au Carrousel du Louvre. Il fallait un point de chute complémentaire pour la manifestation aux centaines d’exposants.

Mais Tranoï n’est pas insensible non plus à la Cité de la Mode. Il y a plusieurs années, Armand Hadida, le directeur artistique de Tranoï et codirigeant des boutiques L’Eclaireur avec son épouse Martine, s’était porté candidat pour gérer les espaces événementiels de ce lieu.
 
Reste à animer un lieu réputé, parfois à mauvais escient, loin du centre de Paris et froid. Tranoï table sur un partenariat avec les bateaux-bus pour dynamiser les liaisons entre la Cité et le centre de la capitale. Il entend aussi habiller la salle événementielle de la Cité de la Mode… à la mode Tranoï. Autant dire que les équipes Tranoï ont déjà commencé à réfléchir.
 
Dommage collatéral, le salon Capsule, qui occupe l’endroit durant la fashion week masculine, va, lui, devoir se trouver un autre point de chute. Questionnée, une des représentantes de l’organisation du salon qui vient de se terminer ce dimanche 28 juin, n’avait pas d’informations à transmettre.
 
On sait que Capsule femme, durant la fashion week féminine parisienne, se tient au Tapis Rouge, rue du Faubourg Saint-Martin. Il est vrai que l’endroit n’est peut-être pas suffisamment grand pour accueillir les exposants masculins du salon américain.

Jean-Paul Leroy et Bruno Joly