A l’occasion du Siec 2012 qui s’est conclue ce jeudi 14 juin, Fabrice Fubert, animait une conférence baptisée "Actualité des transactions immobilières". Et, pour 2012, le directeur général délégué du Retail Consulting Group, se montre optimiste… ou fait appel à la méthode Coué. "On espère atteindre le niveau de 2011 avec 3,3 milliards d’euros de transactions. L’an passé on avait connu un recul de 10% par rapport à 2010 mais cela reste la troisième meilleure année historique, expliquait-il à l’assemblée. Les cinq premiers mois sont semblables à l’année dernière autour de 900 millions d’euros".

Les transactions de 2012 ne devraient pas dépasser le volume de 2011. Photo LD John Smith/Corbis

La recherche de qualité reste le maître mot et selon l’expert les acquéreurs se positionnent sur les produits core et prime. De l’autre côté, selon l’expert, les foncières qui étaient dans des logiques de détention à long terme se sont lancées dans un rééquilibrage de leur portefeuille. "L’ambition est de se séparer des actifs peu stratégiques, comme des centres de proximité et des centres intercommunaux. Mais ils n’ont aucunement l’intention de les brader".

Mais sur la seconde partie de l’année 2011, le marché semble avoir bénéficié du levier d’un dispositif fiscal qui ne devrait pas se renouveler cette année.

D’ailleurs sur l’ensemble du secteur des transactions immobilières, Christopher Wicker, PDG du Retail Consulting Group a invité les acteurs à la prudence. "Les enjeux sont multiples et les dangers présents, a-t-il expliqué. En 17 ans de présentations, je n’ai jamais vu de si sombres pronostics mais je vois aussi de formidables opportunités. Il faudra savoir être prudent car l’avenir ne se construit pas sur un crédit éternel. Mais il faut aussi savoir saisir la chance de la révolution technologique que nous vivons actuellement. Et pour ce faire, ayez le courage de tisser une solidarité professionnelle".
Cette période d’incertitudes ouvre en effet la voie à une réinvention des concepts commerciaux.