Vanity Fair teste une nouvelle formule et innove avec le fonds DNI de Google

Vanity Fair fait peau neuve. Le magazine, édité par Condé Nast France, accueille depuis fin janvier un nouveau directeur des rédactions Web et print, Joseph Ghosn. Il remplace Anne Boulay, qui occupait ce poste depuis le premier numéro de la version française du titre, en 2013. Michel Denisot, directeur de rédaction jusqu’à l’arrivée de l’ancien dirigeant de Grazia, est désormais conseiller éditorial. Ensemble, ils ont imaginé une nouvelle mouture du magazine, paru le 22 mars dernier, avec l’artiste Lou Doillon en couverture.

Le graphisme de ce numéro 67 daté d'avril 2019 a été confié au studio de design Yorgo & Co, qui compte parmi ses clients Libération, Madame Figaro, Maison Kitsuné, les Galeries Lafayette et le titre masculin de Condé Nast France GQ.

En plus de cette nouvelle maquette, Vanity Fair annonce avoir été retenu par le fonds DNI (Digital News Innovation) de Google, qui soutient les initiatives innovantes dans l’univers des médias. L’entreprise californienne, qui a alloué en mars 2019 6,4 millions d’euros à 21 médias français parmi lesquels Konbini, Têtu, Courrier International, Challenges, L’Equipe ou Le Figaro, accompagnera le projet Tablit du titre édité par Condé Nast. il s'agit d'une solution digitale pensée pour favoriser la lecture de formats longs. Ce projet comprend aussi un volet commercial, avec un mode d’abonnement en ligne différent. Pour l’instant gratuit, le site Internet de Vanity Fair fera payer ses usagers en fonction de ce qu’ils lisent, une alternative au mode de financement via la publicité ou la souscription classique.

En 2018, la diffusion totale de Vanity Fair a baissé de 19,79 %, passant de 89 591 à 72 976 exemplaires. Le site Internet, quant à lui, affiche des audiences pour le mois de février 2019 de 1 597 804 visiteurs uniques, en diminution de 16,46 % par rapport à la même période l’année précédente.

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