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2 févr. 2012
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Violette Sauvage: 3 000 visiteurs pour un vide-dressing parisien

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2 févr. 2012

Déjà visible il y a quelques années, la tendance au vide-dressing aura vu son développement largement accéléré par la crise. L’accès aux tendances à prix réduits connaît depuis un succès qui persiste. Lancé en octobre 2010, le rendez-vous bimestriel Violette Sauvage rassemble ainsi aujourd’hui 3 000 visiteurs à Paris autour d’une centaine de vendeurs et designers.




La recette est en apparence simple: "prendre une ancienne usine ou galerie d’art, la remplir à ras bord de modeuses qui vident leurs armoires, et de pièces raffinées et uniques de jeunes créateurs proposées à des prix doux, et enfin mixer le tout avec des animations originales". Un principe qui se décline tous les mois et demi sur 400 à 600 m², et est une fois de plus appliqué les 3 et 4 février au Bastille Design Center (74, boulevard Richard Lenoir, Paris XIe).

Au-delà de la seconde main, le rendez-vous a rapidement attiré de jeunes designers français, qui représentent aujourd’hui 40% de l’offre. La fondatrice du rendez-vous, dont Violette Sauvage est le pseudonyme, a elle-même étudié la joaillerie avant de s’orienter vers le commerce pur. Mais c’est parce qu’elle a continué de chiner qu’elle en est arrivée à organiser ses propres ventes, ouvertes aux jeunes créateurs. "Aujourd’hui, nous réfléchissons toujours à de nouvelles actions pour promouvoir et soutenir les jeunes designers", explique-t-elle, évoquant la possibilité de défilés dédiés.

L’offre du vide-dressing va des vêtements aux chaussures, en passant par les accessoires, couvrant aussi bien les marchés féminin que masculin. Et, de par la diversité des vendeurs, les créations de jeunes artistes côtoient au final les secondes mains de grandes marques. Côté animations, le rendez-vous propose aussi bien massages, qu’atelier maquillage, en passant par concerts et remise de cadeaux. Une convivialité que l’organisatrice entend bien conserver.

"Plutôt que de chercher à faire de plus grands rassemblements, nous allons surtout viser la qualité de l’offre et l’accessibilité des produits", explique-t-elle. "Il ne faut pas que cela devienne l’usine". Pour vendre lors du rendez-vous, les espaces sont loués pour 80 euros en moyenne, selon la surface et le mobilier souhaité. Une mise que les vendeurs multiplieraient en moyenne par dix, selon l’organisatrice. Côté visiteurs, les détenteurs de Pass Vip (5 euros) ont accès au vide-dressing dès le vendredi soir, les autres pouvant y accéder pour 2 euros dès le lendemain.

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