Auteur :
Céline Vautard
Céline Vautard
Publié le
2 oct. 2009
2 oct. 2009
Vionnet renait de ses cendres
Auteur :
Céline Vautard
Céline Vautard
Publié le
2 oct. 2009
2 oct. 2009
Rachetée par l'ex-président de Valentino Fashion SpA en février dernier, Matteo Marzotto, la maison Madeleine Vionnet a présenté vendredi 2 octobre sa collection printemps-été 2010 en marge de la fashion week. Un retour en force mené par le styliste Rodolfo Paglialunga.
Collection Vionnet printemps/été 2010 - Photo : Céline Vautard |
Après 13 années passées en tant qu’assistant auprès de Miuccia Prada, Rodolfo Paglialunga est donc à la tête de l’historique maison Vionnet ouverte en 1912. Un nom devenu célèbre pour ses robes drapées façon vestales et ses créations réalisées d’un seul tenant.
Très attendue, la présentation, qui s’est déroulée au Musée de L’Homme, marque le renouveau d’une griffe alors que se tient en parallèle une exposition dédiée à Madeleine Vionnet aux Arts Décoratifs à Paris jusqu’au 31 janvier 2010.
Rodolfo Paglialunga a repris le principe de construction chère à la couturière. Travaillées à plat, les silhouettes se créent une fois les vêtements portés par la femme.
« La façon de construire est très élémentaire, explique le créateur. D’abord il y a les asymétries, ensuite sont ajoutées les morceaux d’étoffes supplémentaires qui créent alors les drapés, les volants, les pointes ».
Très portable et fluide, le vestiaire comprend beaucoup de robes, les jupes sont courtes et les pantalons amples se resserrent à partir du genou, les tops sont minimalistes.
Rodolfo Paglialunga - Photo : Andreas Sjödin |
« Je suis parti des fondements de Vionnet : des formes simples, de la soie et du coton, des drapés graphiques, des broderies et des volants qui subliment le mouvement et donnent de la dynamique au vêtement », détaille Rodolfo Paglialunga.
Quant à la palette de couleurs, elles privilégient les teintes primaires (bleu encre, rouge, orange et jaune) ou plus douces (rose, ivoire). Travaillées entre elles, elles permettent de mettre en valeur différentes parties du corps. Tandis que, deux imprimés viennent rehausser quelques silhouettes : un blanc et noir très géométrique et un fleuri très lumineux parfois rehaussé de broderies en trompe l’œil.
A noter que certaines pièces peuvent indifféremment se porter devant derrière reflétant tout l’art de la coupe de la maison Vionnet.
Enfin, la silhouette s’accessoirise de broches coquilles recouvertes de pierres à accrocher au grès de ses envies à la taille, à l’épaule ou pourquoi pas sur les chaussures. Version sandale ou stilleto, chaque modèle est illuminé par des micro-paillettes bleu cobalt, des rubans ou des clous.
En boutique, les prix ne devraient pas excéder les 2 000 euros.
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