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19 févr. 2018
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Volcom soigne ses ratios en 2017 dans l'attente d'un repreneur

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19 févr. 2018

Kering ayant validé son désengagement de Puma, son PDG François-Henri Pinault ne fait pas de mystère sur le cas Volcom. La marque, issue de la culture glisse, reprise en 2013 par le groupe français, est un actif à céder.


Volcom conserve une belle image dans l'univers de la glisse - Volcom


Le label sort d'un exercice 2017 délicat. Son chiffre d'affaires s'est replié de 242 à 230 millions d'euros par rapport à 2016. Soit un recul de 4,7 % en données publiées et de 3,2 % à taux de change constant. La marque précise qu'elle pâtit d'un marché du surf et du skate toujours compliqué, mais aussi d'une distribution nord-américaine en pleine recomposition. L'Amérique du Nord restant son premier marché à 63 % (L'Europe de l'Ouest apportant un peu moins de 20 % de l'activité), la marque reste très marquée par les variations économiques sur son marché domestique. De fait, avec la fermeture d'une partie des réseaux de distribution qui référençaient la marque, ses ventes en gros ont chuté de 5,6 %.

Tout n'est pas noir cependant pour la marque au "stone logo" (ce fameux logo noir et blanc en forme de pierre précieuse, ndlr). Ses ventes dans ses magasins à l'enseigne ont progressé de 6,4 % sur l'année, notamment grâce à 16 ouvertures de points de vente, qu'il s'agisse de magasins ou de corners. Fin 2017, Volcom comptait ainsi 86 points de vente dans le monde.

La direction de la marque, encore menée par Todd Hymel, a aussi drastiquement réduit ses coûts de structure afin de présenter un bilan positif au terme de l'exercice. Après une perte opérationnelle de 3,4 millions d'euros en 2016, Volcom affiche un bénéfice opérationnel de 0,1 million d'euros en 2017.

Son Ebitda, qui était de 2,8 millions d'euros en 2016, a plus que doublé à 6 millions d'euros. Reste à savoir si l'amélioration des ratios sera suffisamment alléchante pour attirer de potentiels repreneurs et qui sera intéressé (et à quel prix) par la société américaine fondée en 1991. Elle conserve une aura forte dans le monde la glisse. Et la solidité de son offre textile, avec des efforts réalisés dans le denim et sur les collections femme ces dernières années, lui confère toujours de beaux atouts.
 

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