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11 oct. 2021
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What Matters fait entrer l'hygiène quotidienne dans le sélectif

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11 oct. 2021

Il y a tout juste un an, Frank Ladouce et Charlotte Catton lançaient What Matters, une marque d’hygiène pour soi et pour la maison qui propose des produits bio, fabriqués en France déclinés dans des packagings rechargeables très "Instagrammable". Une formule gagnante puisque la griffe française va clôturer son premier exercice sur un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros.


Le dentifrice What Matters et son éco-recharge


"J'ai toujours été persuadé que le changement doit se faire dans le plaisir. Donc nous ne ciblons pas les 5% de personnes qui utilisent des marques radicales, nous allons plutôt vers les 80% qui souhaitent changer leur habitudes de consommation et qui ne savent pas vraiment comment s’y prendre" , explique Charlotte Catton, spécialiste de la cosmétique passée notamment par Guerlain et Verescence. Cette dernière fabrique d’ailleurs les flacons en verre securit dans lesquels sont proposés les produits What Matters.

What Matters est le troisième projet entrepreneurial de Charlotte Catton, le dernier en date étant Keneo une agence d’évènementiel sportif qu’elle a fondée aux côtés de Franck Ladouce et qu’ils ont revendue au groupe Dentsus Agis (propriétaire notamment de l’agence de communication Carat). C’est d’ailleurs cette vente qui leur a permis en partie de financer le lancement de What Matters. 

Initialement lancée via son site marchand, What Matters propose donc 18 produits (60 références au total) allant du dentifrice pour enfants (9,90 euros le flacon de 90 ml), au shampoing, en passant par les tablettes pour lave-vaisselle à la lessive. Ces produits qui jouent la carte de la sensorialité, senteur fleur d’oranger pour les produits pour la maison, shampoing bio qui moussent, sont proposés dans des contenants très design. Des flacons rechargeables en verre renforcé ornés d’un W et d'un M s'entremêlant. Une fois le flacon terminé les clients peuvent ensuite acheter des recharges, un système qui permettrait de réduire de 70% l’utilisation de plastique, et qui ne s’appuie pas sur le modèle de l’abonnement.

"Nous proposons un système de commande récurrente un peu comme Nespresso. Après une première commande le réassort est simplifié et adapté. Le principe est de faire gagner du temps à nos clients ", précise Charlotte Catton.


Le corner What Matters au Printemps


Comme la cheffe d’entreprise le souligne: "Il faut être là où sont les clients ", What Matters s’épanouit ainsi depuis peu dans le réseau physique. La marque est  présente chez Maison Plisson, Maison Empereur à Marseille et compte surtout depuis quelques semaines un corner au cœur du Printemps de la beauté à Paris. Un vaste espace, occupé précédemment par Clinique, aux allures d’appartement, où What Matters met en scène son offre. 

La marque qui emploie actuellement huit personnes cherche d’ailleurs son/sa directeur/trice retail pour s’épanouir davantage en magasins et discute avec des groupements de pharmacies et des acteurs de la GMS. Côté produits What Matters lancera prochainement son premier produit de rasage.

Sur son compte Instagram, What Matters compte 45.000 abonnés, car les réseaux sociaux sont son premier canal d’acquisition clients. "Nous annonçons sur les réseaux sociaux et avons été soutenus par des influenceurs qui se sont appropriés nos produits et les ont photographiés dans leur intérieur."

En un an, What Matters a capté 21.000 clients, dont près de la moitié ont acheté une deuxième fois, et vendu 230.000 produits. La marque veut à présent se structurer pour accompagner sa croissance, cependant aucune levée de fonds ne serait pour l'instant prévue.

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