Publié le
27 févr. 2012
27 févr. 2012
Xavier Clergerie : "Sans juin, nous n’aurons pas les acheteurs étrangers"
Publié le
27 févr. 2012
27 févr. 2012
A l’occasion du salon Who’s Next Prêt-à-Porter Paris, qui s'est tenu en janvier dernier, son commissaire général Xavier Clergerie répondait à nos questions. Découvrez l’intégralité de l’entretien où sont évoquées les nombreuses évolutions du rendez-vous, ainsi que son avenir.
Dans un premier temps, Xavier Clergerie revient sur une première édition qu’il juge réussie, même si des perfectionnements restent évidemment à apporter. Il explique au passage le découpage choisi pour segmenter l’offre du nouveau rendez-vous, en "collant à la philosophie des différents réseaux de distribution". Et la disposition des différents halls de la Porte de Versailles aurait largement contribué à cette sectorisation poussée. Cette dernière a au passage nécessité une nouvelle scénographie, "souvent liée à la signalétique (…) pour que les gens se repèrent".
Dans un second temps (4m24), le commissaire général revient sur différents espaces qui rythment le salon. Il juge ainsi Mr Brown comme réussi. "Il y a là une vraie identité, chose qu’on avait un peu perdue par rapport aux premiers Who’s Next, liés à l’urbain et aux jeanneurs". Pour Private, qui intègre une partie de l’ancien salon Prêt-à-Porter Paris, "c’était la première fois qu’on utilisait ce hall-là, qu’on avait à penser ce marché là", explique Xavier Clergerie, pour qui des ponts restent à construire avec les autres espaces. Quant à Mess Around, le salon de la chaussure, il permet au salon de s’adresser spécifiquement à la distribution traditionnelle de la chaussure.
Dans la dernière partie de l’entretien, (8m55), Xavier Clergerie nous parle de futures évolutions du rendez-vous. A commencer par son passage de septembre à juin. "Si l’on n’est pas en juin, on n’aura pas les acheteurs étrangers", assure-t-il, rappelant que les professionnels étaient déjà moins présents en septembre qu’en janvier. Une ambition internationale qui explique le risque pris d’organiser un salon si proche des dates de soldes. Côté conjoncture, le commissaire général juge exagérées les difficultés économiques rapportées par les politiques et les médias. Il oppose ainsi le catastrophisme des observateurs à la réactivité des professionnels. L’organisateur souligne ainsi la forte réussite, en marge du Who’s Next PAP Paris, de la Semaine Internationale de la Lingerie (Eurovêt). Pourquoi ? "Parce que les boîtes se sont adaptées à l’international".
Olivier Guyot et Matthieu Guinebault
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