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Clémentine Martin
Publié le
8 févr. 2019
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Aux Etats-Unis, la reprise de Sears par Edward Lampert approuvée par un tribunal

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Clémentine Martin
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8 févr. 2019

Un juge commissaire américain a approuvé jeudi la vente de Sears Holding Corp à son président, Edward Lampert, pour 5,2 milliards de dollars (4,58 milliards d’euros), ce qui va permettre à la chaîne d’éviter la liquidation et de préserver des dizaines de milliers d’emplois.


Edward Lampert, seul repreneur en lice pour la sauvegarde de Sears à travers son fonds d’investissement ESL Investments Inc., a accepté une offre de reprise pour 425 boutiques après des négociations intenses en janvier - Reuters


Le juge Robert Drain a approuvé cette vente après une audience de plusieurs jours au tribunal fédéral des faillites de White Plains, dans l’État de New York. Il a fait fi de toutes les objections, notamment celles d’un comité de créanciers non-garantis affirmant que le processus de cession de Sears leur portait préjudice et réclamant une liquidation.

Edward Lampert, l’artisan d’une fusion à 11 milliards de dollars (9,69 milliards d’euros) entre Sears et le discounter Kmart en 2005, a essayé pendant des années de relancer l’activité de la chaîne. Il dispose maintenant d’une nouvelle opportunité de donner un second souffle à une entreprise qui était autrefois la principale chaîne de distribution américaine.

Edward Lampert, seul repreneur en lice pour sauver Sears à travers son fonds d’investissement ESL Investments Inc., a accepté un accord pour la reprise de 425 boutiques après d’intenses négociations durant tout le mois de janvier, ce qui va permettre de sauvegarder environ 45 000 emplois.

« J'en conclus que la procédure mise en œuvre était adaptée et adéquate », a déclaré le juge Robert Drain dans sa sentence d’approbation de la vente.

Mais les termes de la vente ne vont pas protéger Edward Lampert et ESL de tous les contentieux. Selon le juge Robert Drain, Edward Lampert a été la cible « d’importantes violences verbales » au cours des procédures, ajoutant que les critiques le dépeignent comme un baron du crime sans cœur et comme un caïd de série télévisée.

« C’est un homme riche et un grand garçon, donc je pense qu’il s’en remettra », a déclaré le juge Robert Drain, qui n’exclut pas la possibilité que certains de ces propos trouvent un certain fondement.

Le directeur de la restructuration de Sears, Mohsin Meghji, et les directeurs de l’entreprise, Bill Transier et Alan Carr, faisaient partie des témoins appelés à la barre pendant l’audience de l’offre d’Edward Lampert.

Edward Lampert a quitté son poste de PDG quand Sears a déposé son dossier de faillite le 15 octobre, mais est resté président de la chaîne, dont il était aussi actionnaire majoritaire et créancier. Un comité de restructuration composé de chefs d’entreprise indépendants a mené les négociations avec Edward Lampert et ses conseillers.

Le juge Robert Drain n’a pas pu s’empêcher de manifester son impatience devant la lenteur des procédures jeudi. « Ça suffit, maintenant », s’est agacé le juge lorsque l’avocat du comité de créanciers a présenté une objection à l’offre de reprise.

La firme originaire de Hoffman Estates, dans l’Illinois, devra malgré tout faire face à la concurrence féroce de ses principaux rivaux comme Amazon.com Inc. et Walmart Inc. Fondée au XIXe siècle, la société Sears s’est convertie en une institution américaine avec ses fameux catalogues de vente par correspondance que l’on trouvait dans presque tous les foyers de la classe moyenne. La tour Sears, à Chicago, était autrefois le plus grand bâtiment au monde. Mais l’ère du e-commerce a bien failli avoir raison du détaillant.

Au moment de la fusion entre Sears et sa rivale Kmart, la chaîne disposait encore d’environ 3 500 boutiques et employait plus de 300 000 personnes. Un effectif tombé à 68 000 personnes quand la chaîne a déclaré faillite.

Ce n’est pas la première fois que Sears approche dangereusement de la liquidation. Mais Edward Lampert a finalement décidé de mettre 800 millions de dollars supplémentaires par rapport à son offre initiale sur la table, pour pouvoir régler les dettes de Sears aux impôts et payer ses marchandises.

Tout le monde ne bénéficiera cependant pas des largesses de l’entrepreneur et les avocats, banquiers et conseillers ayant travaillé sur la faillite de la firme montent au front pour réclamer leur dû.

Edward Lampert a accepté de reprendre l’un des prêts de faillite de la société dans son intégralité. Ce sont en général les débiteurs qui remboursent ce type de prêt. Edward Lampert a pu utiliser ses 1,3 milliard de dollars (1,15 milliard d’euros) de parts dans Sears comme monnaie d’échange dans l’offre. Certains créanciers se sont opposés à cette manœuvre connue sous le nom d’offre de crédit, mais un recours juridique a été concédé à Edward Lampert pour le protéger des contentieux à propos de l’argent qu’il a prêté à Sears.

Edward Lampert pourrait toutefois faire l’objet de poursuites concernant certaines des transactions initiées quand il était à la tête de Sears avant la déclaration de faillite. Les directeurs de Sears ont rejeté sa demande de couverture légale plus étendue pour ces accords, par lesquels les créanciers s’estiment spoliés.

Au fil des années, Sears s’est délesté de son activité de fabrication de vêtements Lands’ End et s’est séparé de 235 de ses meilleures boutiques pour 2,7 milliards de dollars (2,38 milliards d’euros) au profit d’une compagnie créée par Edward Lampert, Seritage Growth Properties.

Le juge Robert Drain a multiplié les interventions pour demander aux conseillers de Sears et aux négociateurs d’Edward Lampert de continuer à travailler sur un accord.

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