Le PDG de Topshop, Paul Price, part "à l'amiable"

L'enseigne britannique Topshop/Topman n'aura bientôt plus de PDG ; un nouveau coup dur pour sa société-mère Arcadia. L'Américain Paul Price, en poste depuis deux ans, a démissionné cette semaine et annonce retourner aux États-Unis. Son départ sera effectif à la fin du mois.

Philip Green, le président du groupe Arcadia, a déclaré à la presse que son départ s'était fait "à l'amiable". Pour le moment, c'est Ian Grabiner, le directeur général d'Arcadia, qui reprendra le flambeau, en attendant qu'un remplaçant soit trouvé. Philip Green a par ailleurs indiqué que les deux sociétés "poursuivront leurs activités habituelles".

Paul Price avait remplacé Mary Homer en 2017, après une période de vacance du poste de PDG entre mars et septembre : ce n'est donc pas la première fois que le groupe fonctionne sans PDG pour ses filiales Topshop et Topman. Avant de rejoindre Topshop, Paul Price avait occupé le poste de responsable merchandising chez Burberry.

L'homme d'affaires officiait pour la célèbre enseigne de fast-fashion britannique depuis une dizaine d'années, et travaillait auparavant aux États-Unis, notamment pour la marque Banana Republic du groupe Gap et pour le distributeur de produits d'aménagement d'intérieur Williams-Sonoma.

Le départ de Paul Price intervient à un moment difficile pour Topshop et sa société mère. Ventes au point mort, procédures d'arrangements avec ses créanciers, fermetures de magasins... Pour la société britannique, la période est pour le moins délicate. D'après le dernier bilan publié par Arcadia (l'exercice clos en septembre 2018), les pertes avant impôts de Topshop et de Topman ont gonflé sous l'effet de charges ponctuelles, tandis que les ventes de ses marques ont marqué un repli de 9 %.

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