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20 mars 2017
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Stutterheim affirme son penchant mode avec ses collaborations

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20 mars 2017

Lutter contre la pluie n’empêche pas d’avoir le vent en poupe. Lancée en 2010 à Stockholm, Stutterheim a fait du vêtement de pluie son expertise. La marque suédoise, fondée par Alexander Stutterheim, s’inspire des vêtements de pêcheurs des années 1960. Actualisé et stylisé, son univers s’affiche toutefois délibérément orienté mode.

Collaboration avec Henrik Vibskov - Stutterheim


Avec ses vêtements de pluie, Stutterheim est ainsi entrée chez Dover Street Market, Harvey Nichols, Selfridges, Le Bon Marché ou De Bijenkorf. Un positionnement que les Suédois ont appuyé via des collaborations avec Jay-Z, la marque Whistles ou encore l’enseigne Dover Street Market. « Nous avons réalisé une série de collaborations ainsi que des lignes exclusive pour nos partenaires clés dans le monde entier. Nous ne sommes pas forcément proactifs sur ces projets, souligne Johan Loman, le directeur marketing de la marque. Mais lorsque cela arrive, nous avons deux principes de base. Nous voulons toucher des personnes qui ne savent pas qui nous sommes et ce que nous faisons. Et il est important d’avoir, le plus souvent, un potentiel commercial. »

Ce printemps, la marque s’est associée avec le designer danois Henrik Vibskov, qui a réinterprété ses imperméables avec une proposition très graphique. Une première collaboration avec un créateur qui s’inscrit dans la volonté de la marque de se détacher d’un propos outdoor. « Stutterheim a grandi très rapidement depuis son lancement avec des croissances de l’ordre de 125 % par an, en s’installant dans des magasins fantastiques et avec un intérêt de plus en plus fort de la presse premium. Après un certain temps, nous avions besoin de rafraîchir certains aspects de notre identité visuelle et notre site Web. Nous sommes fiers du résultat et nous pensons que cela nous établit à un bon niveau en termes de qualité. Mais dans le même temps, nous l’ajustons juste ce qu’il faut pour être encore plus clair, pour que cela reflète notre ADN mêlant mélancolie, créativité et notre relation avec la Suède. »

La marque a poussé son penchant mode dans ses dernières campagnes - Stutterheim


Côté style, la marque a confié sa direction créative à Patric Wallertz en 2015 pour développer ses lignes homme, femme et enfant, réalisées à la main. En prime de ses manteaux de pluie (à partir de 225 euros), elle propose aussi des vestes courtes, des capes et des accessoires. Sur le terrain du vêtement de pluie scandinave orienté mode, elle est compétition avec Rains, mais aussi Norwegian Rain.

Sur l’année 2016, la marque revendique un chiffre d’affaires de 5,2 millions d’euros contre 4,6 millions d’euros un an plus tôt. Avec sa présence sur 21 marchés, grâce à 16 distributeurs et via un millier de points de vente, son site Internet sur lequel elle réalise un quart de ses ventes et ses boutiques en propre à New York et Stockholm, Stutterheim entend doubler ses ventes en 2017 en restant focalisée sur ses vêtements de pluie.

« Notre cœur d’activité restera de proposer des manteaux qui protègent les gens avec style, explique Johan Loman. Il y a encore beaucoup à faire en termes de matières, poids, développements techniques et autres ». En plus de ces développements, qui impliquent d’autres collaborations dans l’année à venir, à moyen terme, Stutterheim vise l’ouverture de nouvelles boutiques de petits formats dans des lieux phare.

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